Novembre 2013

« Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous    les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6 :16).

     Des épreuves diverses nous atteignent, qu’il s’agisse de circonstances comme la maladie et le deuil, ou de nombreuses difficultés qui surviennent constamment parmi les croyants. Sous la pression de telles épreuves, l’ennemi cherche peut-être à troubler nos âmes par cette affreuse suggestion : « Dieu est indifférent, il ne nous est pas favorable ». Dans la sombre nuit lorsque les disciples devaient affronter la tempête sur le lac et que les vagues secouaient et inondaient la barque, Jésus était avec eux. Pourtant, il dormait et semblait indifférent à leur danger; en fait, il voulait mettre leur foi à l’épreuve. Les disciples n’étaient pas, hélas, protégés par le bouclier de la foi; une flèche enflammée a transpercé leur armure. Il leur est venu cette pensée effrayante : « Le Seigneur ne se mettait pas en peine à leur sujet ». Ils l’ont alors réveillé en disant : « Ne te soucies-tu pas de ce que nous périssons? » (Marc 4 :38).

     Une flèche enflammée n’est pas un désir soudain de satisfaire quelques convoitises provenant de la chair en nous; c’est plutôt une suggestion diabolique venant de l’extérieur, un doute concernant la bonté de Dieu. Satan a lancé sur Job une telle flèche lorsque, dans sa terrible épreuve, sa femme lui a suggéré : « Maudis Dieu et meurs ». La réponse de Job montre qu’il a su éteindre cette flèche au moyen du bouclier de la foi : « Nous avons reçu aussi le bien de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal? » (Job 2 :9-10)

     Le diable utilise aujourd’hui encore les circonstances éprouvantes de la vie pour ébranler notre confiance en Dieu et nous éloigner de Lui. La foi se sert de ces circonstances, pour nous rapprocher de Dieu et elle triomphe ainsi du diable. Je le répète, Satan cherche à introduire dans notre esprit quelques pensées abominables, quelques suggestions incrédules qui brûlent dans l’âme et assombrissent l’esprit.  De telles pensées ne sont pas éteintes par un raisonnement humain ou par le souvenir des impressions ou des expériences passées, mais par la simple foi en Dieu et en Sa Parole.

Prenons le bouclier de la foi et soyons victorieux!

                                                                                       Pasteur François.