Mars 2015
Une maison de prière
Crier à Dieu
(Philippiens 4 :6) : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. »
Après beaucoup d’années dans le Seigneur, comprenons-nous vraiment et pleinement ce qu’est la prière? Est-elle (la prière), en partie mystérieuse? Il y a une chose que nous ne pouvons pas nier: lorsque nous sommes au désespoir, la prière nous vient naturellement aux lèvres et du plus profond de notre coeur. Lorsque nous sommes morts de peur, que nous sommes poussés au-delà de nos limites, que nous sommes forcés de sortir de notre zone de sécurité ou que notre bien-être est en cause et menacé, nous avons pour réflexe d’avoir recours à la prière. Naturellement nous nous écrions : « Seigneur, aide-moi! »
Eugène Peterson, auteur, a écrit : « La langue de la prière se forge dans le creuset des ennuis. Lorsque la situation nous incite à appeler à l’aide, que nous n’aimons pas nous trouver là où nous sommes et que nous voulons nous en sortir, que notre façon d’être nous déplaît et que nous voulons la voir changer, nous
avons recours à un langage que nous appelons la langue de la prière. »
La prière qui naît dans les ennuis, se poursuit parce que nous sommes toujours dans les ennuis jusqu’à un certain point. Cette prière n’exige aucune préparation particulière, aucun vocabulaire précis, ni aucune posture appropriée. Elle jaillit de l’intérieur en cas de nécessité et devient, parfois, notre façon habituelle de composer avec toute situation, bonne ou mauvaise (Ph 4.6).
Quel privilège que de tout soumettre à Dieu en prière!
« L’aide de Dieu n’est à distance que d’une prière »