Mars 2014
Quel est l’homme parmi vous qui, s’il a 100 brebis et en a perdu une, ne laisse pas les 99 au désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée? Quand il l’a trouvée, il la met sur ses épaules, tout joyeux… Je vous dis qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent. Luc 15 :4-7
TOUJOURS LA MÊME !
Ce soir, Palikao le berger compte ses brebis. 97, 98,99… Il en manque une! Un coup d’œil au troupeau, et le voilà renseigné. C’est Pâquerette qui manque, Pâquerette l’indépendante, l’aventureuse, toujours la même! Va-t-il la laisser à son sort, comme elle le mériterait? Après tout, il lui en reste 99… Non, Pâquerette est unique, il l’aime, il est son berger, elle est à lui.
Palikao sait qu’une brebis égarée ne retrouve pas son chemin toute seule. Il est en souci. Où est-elle? Est-elle la proie d’un loup? S’est-elle blessée en tombant dans un ravin? Il faut qu’il la trouve à tout prix!
Malgré la fatigue, Palikao part à la recherche de sa brebis. Il cherche, il appelle, il marche longtemps. Elle est partie bien loin… Enfin, un faible gémissement répond à ses appels patients. Il écoute intensément. Oui, c’est elle! Elle est tombée dans un trou, et s’est cassé une patte. Pauvre bête!
Palikao oublie sa peine. Plein de joie, il la soulève avec mille précautions, lui parle tendrement, la charge sur ses épaules. La brebis reconnaît sa voix. Rassurée, elle repose sur les épaules robustes du berger, qui la ramène auprès du troupeau.
Jésus compare souvent les hommes à des brebis. Et il se présente comme le bon Berger. Nos péchés nous ont éloignés de lui, mais il nous cherche, parce qu’il nous aime!
Ne laissons pas plus longtemps ses tendres appels sans réponse. Il ne demande qu’à nous trouver, là où nous sommes, à soigner nos blessures, et nous prendre en charge. Nous deviendrons ainsi le sujet de sa joie.
Travaillons tous ensemble à garder et protéger le troupeau de Dieu.
Avec tout mon cœur, Pasteur François