Mai 2014
« Envie de fuir ailleurs » (Psaumes 55.5-23)
David a dit dans un soupir : « Oh si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais, et je trouverais le repos. » (Psaumes 55 :7).
Il m’arrive parfois et certainement que cela t’est déjà arrivé de rêver d’être seul dans une petite cabane, isolé de tout le bruit, des soucis et des tracas de la vie. Parfois, on a vraiment le goût de sortir du tourbillon de la vie et de fuir une situation ou des situations qui nous préoccupent et nous enlèvent notre paix. Lorsque la vie nous pèse, on désire ardemment s’envoler vers un lieu où se reposer. (Lisez Matthieu 11 :28)
Le roi David s’est senti libre de décrire les circonstances de sa vie : la violence, l’oppression et les conflits l’assaillaient de toutes parts, parce que Saül le poursuivait pour le tuer. La crainte et la terreur, la douleur et les tremblements, l’angoisse et l’agitation l’accablaient, (Psaumes 55 :5 et 6). Il n’est pas étonnant que David ait désiré s’envoler ailleurs. Toutefois, il ne pouvait le faire, il lui était impossible de fuir. Il ne pouvait échapper à sa situation; il ne pouvait que remettre son sort entre les mains de l’Éternel. David était dans le pressoir et il a crié à Dieu en ces mots : « Et moi, je crie à Dieu, et l’Éternel me sauvera. Le soir, le matin, et à midi, je soupire et je gémis, et il entendra ma voix » (17-18).
Quelle que soit notre situation : (Couple, finances, fatigue, chômage, solitude profonde, diagnostic décevant); nous pouvons remettre tout cela dans les mains de Dieu. Il nous a délivrés du fardeau de nos péchés; ne nous soulagera-t-il pas aussi du fardeau de nos chagrins et épreuves? Nous lui avons confié notre âme éternelle; ne pourrions-nous pas aussi lui confier notre réalité actuelle? « Remets ton sort à l’Éternel, et il te soutiendra » (Esaïe 55 :23).
Avec grande compassion pour ceux qui souffrent ou qui sont chargés, votre ami pasteur François.